« L’une des Définitions littéraires du masque . Apparence trompeuse sous laquelle on s'efforce de cacher ses vrais sentiments : Ôter le masque. Jeter le masque.
Quand il est question de masques dans la Voix, leurs origines peuvent être multiples et se superposer.
Il ne s’agit pas seulement de la mue physiologique nécessaire ni du timbre de la personne, mais bien de sa façon de se positionner en elle, de façon consciente, en apparence, sous couvert de fils invisibles bien souvent très enfouis.
Bien des études démontrent les positionnement types en communication ( parents, enfants, neutre..). Dans ce contexte, il s’agira surtout du jeu de la voix qui se fera plus aiguë ou plus grave selon les situations relationnelles, par exemple une voix dont on perd la maîtrise face au stress, qui devient plus aiguë et difficile à maîtriser… mais l’apparente communication n’est, bien souvent, que l’arbre qui cache la forêt.
Il y a un autre type de masque beaucoup plus subtil, dont les mécanismes prennent leurs racines dans le développement même des cordes vocales et de l’oreille interne.
Nous savons sur un plan acoustique, que les cordes vocales vibrent alors même qu’elles sont au repos et en situation d’écoute.
Cette vibration issue de la simple écoute de l’être, est en grande partie ce qui va modeler et forger les cordes vocales.
Selon l’environnement sonore, affectif et émotionnel de cette voix en devenir et au vue de cette découverte, il est donc plus simple d’imaginer son évolution, d’entrevoir ses potentialités dans l’aisance de s’exprimer comme dans les blocages, voire traumatismes complexes. Ces derniers pouvant commencer dès la vie intra-utérine, ou par le fait d’être exposé à la violence verbale, beaucoup de cris… une chimie particulière se situant près des cordes vocales dans les glandes amygdales, ont notamment une fonction anesthésiantes très puissante en cas d’agression ou de très fort stress.
A la base, Ce mécanisme hérité de notre cerveau reptilien, a pour fonction de nous protéger et d’amener le corps à « faire le mort », à savoir ne plus émettre le moindre son sous les griffes d’un prédateur.
Or, notre cerveau ne fait pas la différence entre le monde de la vie sauvage et maintenant. Une exposition prolongée à la violence et au stress dès le plus jeune âge, peut conduire dans bien des cas, à une chimie de protection chronique dans la zone des amygdales, rendant l’expression et le développement de la voix dans son usage plus complexe, sujet à une peur et des troubles émotionnels. »
Copyright Natacha dite L’Acantah
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